En cette période de crise sanitaire, certains crématoriums n’ont pas attendu le mois de mai pour faire ce qui leur plaisait, en ce qui concerne les cérémonies funéraires, sans respecter, ni appliquer, les directives gouvernementales. Quelques- uns ont revu leur position, mais pas tous ! Pourquoi ?
Certains seraient-ils au- dessus des lois ?
Une nouvelle fois, nous demandons aux Pouvoirs Publics, via les préfectures, et aux collectivités locales délégantes de faire respecter ces directives et de s’assurer de la réalisation effective du service public. C’est à la fois une question d’humanité, de respect et d’égalité des familles, afin de les aider à accepter le décès de leur proche, que souvent elles n’ont pas pu accompagner, et à entamer leur chemin de deuil !
Les trois documents joints témoignent de la diversité des cas rencontrés par nos associations :
- A Châlons en Champagne (51), les cérémonies continuent à être assurées
- Au Mans (72), elles le sont depuis quelques jours… grâce à la démarche de l’AC du Maine auprès du préfet, lequel a accepté notre requête
- A Perpignan (66), la directrice a persisté dans sa décision de fermeture du crématorium aux familles et empêché de fait toute cérémonie, malgré plusieurs interventions (préfet, maires, Association)
C’est dès le début du confinement que certains ont décrété la fermeture au public de leur équipement pour les familles et la non- réalisation de cérémonies d’obsèques !
Les directives gouvernementales ne sont donc pas respectées* :
- En ce qui concerne l’organisation des cérémonies funéraires: « Leur tenue n’est pas remise en cause …leur format est nécessairement adapté et limité, le maire exerçant le pouvoir de police des funérailles et des cimetières»
- En ce qui concerne la présence des proches au sein d’un équipement:
« Les équipements funéraires doivent rester ouverts, y compris en période de confinement. Le nombre de personnes autorisées à entrer dans le crématorium ou dans la chambre funéraire, doit être limité par les gestionnaires de l’équipement, à un nombre très restreint »
*loi n°2020-290 du 23 mars 2020, décrets n° 2020- 293 du 23 mars, n° 2020- 352 du 27 mars, n° 2020- 384 du 1er avril, fiche d’application actualisée de la Direction Générale des Collectivités Locales (DGCL) pour la mise en œuvre de ces textes, applicables jusqu’à l’expiration d’un délai d’un mois au -delà de la date de cessation de l’état d’urgence sanitaire
(à ce jour le 24 mai)
Pour tout contact avec la FFC, laisser un message sur le site ou appeler :
- Frédérique Plaisant, présidente (06 60 78 10 61)
- ou Jo Le Lamer, vice-président, délégué Communication (06 86 61 42 98)
Le 29/04/20